
L'âne en musée
Musée vivant des traditions populaires françaises autour de l'âne
Un site unique en France ouvert en 2027 à Saint-Michel-en-l'Herm en Vendée
Pourquoi en Vendée ?
L’utilisation des ânes a été particulièrement importante sur une grande partie du territoire de la Vendée et pour des activités beaucoup plus diverses que dans toutes les autres régions françaises où les ânes participaient considérablement à la vie quotidienne des habitants.

Découvrez les multiples utilisations de l'âne en Vendée

Le travail agricole
Sur le littoral et dans les marais, l’âne, appelé «bourrin» en Vendée, était l’animal principal à tout faire des petits paysans. Il a beaucoup transporté les récoltes et le goémon utilisé comme fertilisant.
Les déplacements quotidiens
Muni d’un « krou », bât en bois d’orme, ou tirant les charrettes, l'âne servait pour les déplacements des paysans.


La production mulassière
Dans le sud vendéen, le baudet du Poitou, première race d’âne reconnue par les haras nationaux en 1884, a contribué à la production de mules poitevines dont les qualités réputées dans le monde entier ont permis l’essor d’une véritable industrie mulassière, exportant sur tous les continents.
La récolte du sel
L’âne participait à la récolte du sel. Il le transportait, particulièrement sur l’île de Noirmoutier, dans les marais salants avec un bât ou avec une charrette qu’il tirait, positionné devant un cheval, pour mener un rythme plus posé.
Il le transportait aussi, dans des sacs en toile de jute positionnés sur des bâts, jusqu’aux services des douanes auprès desquels les paludiers devaient s’acquittent des droits sur le sel.


La pêche
L’âne participait aux activités halieutiques. Il transportait les produits de la pêche débarqués des navires, à Saint-Jean-de-Monts et à Notre-Dame-de-Monts il mettait à sec les « canots » sur les plages, à l’aide de « diables » jusque dans les années soixante.
Les courses d'ânes
C’est en Vendée que furent organisées les premières courses d’ânes. Elles étaient d’abord destinées aux habitants et se déroulaient pendant les fêtes de village comme celle de Triaize dès le 15 août 1863 qui se perpétue toujours aujourd'hui. Elles se sont ensuite développées pour les premiers touristes avec la naissance des stations balnéaires sous le second empire.


Les promenades pour touristes
Avec le développement du tourisme de masse, les ânes étaient employés pour promener touristes et enfants sur les plages.
Le travail industriel
Les ânes ont été ouvriers, par exemple dans une exploitation installée à Saint-Michel-en-l'Herm où ils tiraient des wagonets remplis de coquilles d'huitres pour les transformer en poudre.


La construction des digues à Saint-Michel-en-l'Herm
Les ânes ont apporté leur contribution à la réalisation des nombreuses digues à Saint-Michel-en-l'Herm : ils étaient guidés vers l'océan et quand ils s'arrêtaient du fait d'un sol trop meuble, cela indiquait que le terrain ne pourrait supporter le poids d'une digue.